Mairie de Saint-Victor
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L´église de Saint Victor

Inscrite à l'Inventaire des Monuments Historiques par l'arrêté du 17 avril 1931.

A l’extérieur, la croisée du transept, qui supporte le clocher, est épaulée par quatre épais contreforts d’angle, un escalier étant ménagé à l’intérieur de celui du Sud-Ouest. Le clocher, carré à sa base, est couronné, à l’aide de glacis d’angle, d’un étage octogone très remanié au XVIIe siècle et percé de baies en plein cintre. De cette même époque date également le dôme de charpente qui couronne l’ensemble.

A l’intérieur : bénitier de pierre, carré et pédiculé (XVe siècle). Tabernacle en forme de dôme, supporté par quatre statuettes et dominé par un Christ triomphant, bois doré (XVIIe siècle).
 
La nef d’époque romane XII- XIIIème comporte un large volume fermé par une voûte lambrissée, laissant la charpente principale visible, dans une ambiance naturellement peu éclairée.
 
Le chœur aveugle et le chevet d’abside à cinq pans ont été construits au XVème accompagnés par le transept pour agrandir l’édifice.
 
Au XVIème de larges baies sont venues éclairer l’abside et l’éclairement de la nef a été modifié, fermant les ouvertures Nord et remaniant celle du Sud, tout en créant une petite porte Sud à tympan trilobé.

Elle a bénéficié des apports de chaque époque, comme la plupart des églises du Bourbonnais, bien que dépendant de l’ancien diocèse de Bourges.
Au XVII-XVIIIème un lourd clocher a été placé sur la croisée du transept : carré à sa base, il devient octogonal en montant par d’imposants glacis d’angle, cependant percé de baies nombreuses sur toutes les faces et surmonté d’un dôme avec un lanternon ardoisé, certainement couvert en essentes autrefois.
 
Au XIXème enfin, la construction de la route en contrebas de la partie Ouest a nécessité la démolition d’une partie de la nef. A la suite, plusieurs campagnes de décors ont été réalisées dans un style néo-gothique en vogue à la fin du siècle marquant les dernières modifications de cet édifice.
 
La fin du XXème siècle a vu les principales restaurations commencer par la réfection des couvertures et maçonneries du clocher, suivies par la totalité des façades.

Paroisse de l’ancien diocèse de Bourges, prieuré cure dépendant du prieuré d’Huriel.

Edifice comprenant une nef d’époque romane, remaniée au XVIe - XVIIe siècle, en transept saillant et un chevet à cinq pans, du XVe siècle.

L’abside et sa travée droite sont couvertes de voûtes d’ogives munies de liernes ; les nervures, creusées de cavets sur les angles, retombent sur des colonnettes à trois pans ; le transept est voûté de même, un oculus perçant la voûte centrale. Les retombées se font le long des murs sur des pilastres présentant, en plan, la forme d’une accolade. Deux fenêtres géminées, brisées, sont percées dans chaque pan du chevet et dans les murs de fond des croisillons. Une charpente couvre la nef.

Le mur latéral Sud de la nef est percé d’une petite porte du XVe siècle, à tympan trilobé, serti d’un cavet.
 Le nouveau millénaire a lancé la restauration intérieure, permettant d’unifier les ambiances en se basant sur les vestiges récents et en accordant les différentes époques, puis en traitant les installations techniques de façon fonctionnelle et adaptées à la liturgie actuelle. Le dégagement des décors peints n’a révélé qu’une petite scène esquissée du XVIème comportant deux anges, tandis que les surfaces XIXème du chœur, abside et transept ont été scrupuleusement refixées dans leur magnificence colorée.

Dans le mur latéral de la nef s’ouvre une porte du XV éme siècle dont le tympan est trilobé et serti d’un cavet.

 

La croix

Fer et pierre (H : 80cm)
Cette croix de fer représente un serpent qui s’abreuve à une amphore et,plus bas ,sainte Madeleine. Une telle iconographie signale peut être la présence d’un établissement à fonction guérisseuse, sans doute en rapport avec la source minérale de Thizon.

  

  

  

 Un souvenir exceptionnel. Dans les années 40, l'artisan couvreur n'avait pas le vertige ni, il faut bien le reconnaître,  de protection mais un sacré courage!!!!!

 

(Document offert par Monsieur le Colonel COULHON en 2010)